L'instant
coupé en biais
Beaucoup de
temps m'a trompé ton profil sauvage et trepidante,
cet
arc-en-ciel éloigné du temps réel occulte après l'ombre de tes
cils.
Beaucoup de
temps j'ai patiemment observé le voile de ton regard
jusqu'à
comprendre la cruelle réalité.
Tes baisers
seront toujours un désir, une espérance vaine qui alimente
le sens
d'une vie qu'ou bien il frappe à sa fin.
Je t'a adore
sans des réserves dans la cruelle lamentation du silence le plus
abrupt.
Je ne sens
pas déjà la douleur de cette fatigue terminale
des larmes
restent dans mon coeur
pour
t'offrir
Je survis
simplement.
Jean-Jacques
de Latable de Pierre
Tout
coule
Pour
savoir combien de soupirs sont partis
dans
le vaste océan de l'amour pur,
Combien
de rêves été dilué
dans
les caresses veillées du désir subtil,
de
combien de larmes amoureuses
il
a arrose cette terre en soie.
Nous
avons tout perdu
inexorablement,
il
ne reste rien
dans
le souvenir de silencieux,
la
vie continue,
tout
coule.
Jean-Jacques
de Latable de Pierre